jeudi 11 décembre 2008

2006 : Montage de la nouvelle caisse avec arceau multipoints souder

Retour sur le chantier qui a duré un an : remonter l'auto de course !

Après trois grandes saisons, la petite 106 blanche avait subi pas mal de réparations sur la caisse et sa fin de carrière était proche. Elle était devenue inconduisible tellement la caisse était vrillée. De plus, je ne me sentais pas en toute sécurité avec ce petit arceau 6 points boulonnés de la coupe 106 de l'époque.

Il fallut faire un choix : sacrifier une année de rallye pour se consacrer au montage de la nouvelle caisse. J'étais partit dans l'idée de trouver une nouvelle caisse, de la déblaxoner puis de l'amener chez un préparateur pour la faire souder quand j'en ai parlé a mon ami TANY, qui est carrossier tôlier, pour qu'il vienne m'aider à trouver une caisse de 106 en bon état (qui ne soit pas tordue et qui n'ait jamais tapé. Il proposa de me faire la caisse et c'est sans aucune expérience du montage d'une auto de compétition que nous voila partis à l'aventure.

Dans un premier temps nous avons trouvé une caisse très saine à la casse que nous avons pigée pour voir si elle était bien droite .

Puis, la galère commença pour moi : ce fameux déblaxonage que tout le monde apprécie ! Il m'a fallu pas mal de temps pour y arriver à bout. Etant cuisinier, je faisais pas mal d'heures : j'avais un sacré programme, j'allais gratter le matin avant le taf, l'après midi a la coupure et le soir après le taf.

Une fois déblaxonée, la voiture est partie chez Tany avec ce bel arceau de chez Sparco, en kit, plein de tubes à ne plus savoir quoi en faire ! Nous étions évidemment obligés de dessouder le toit pour pouvoir faire du bon boulot. Je sais pas si vous remarquerez : l objectif était d'avoir une caisse maxi renforcée mais avec le moins de poids possible, donc décapage jusqu'à la tôle nue... quel plaisir ! Ensuite nous sommes arrivés au compartiment moteur où là, le travail s'est un peu compliqué à cause des renfort de côtelette et des traverses de tabliers. Nous en avions profité pour souder les bagues de la barre stabilisatrice car la voiture a été équipée d'un train avant triangulé avec une barre stab' à couteau réglable .

Une fois terminées toutes les soudures ainsi que tous les renforts que préconisait Peugeot Sport, la première couche d'impression était appliquée. C'est un anti-phosphatant de chez Renault pour éviter la rouille .
Ensuite notre première couche de peinture ainsi que de vernis : on a choisi un gris métal plutôt basique mais sympa.


Le remontage sera fait soigneusement avec beaucoup de patience mais aussi avec la grande excitation de la finir au plus vite pour voir ce que cette nouvelle caisse pourrait donner en chrono !J ai commencé par l intérieur .

Puis par le faisceau moteur, et entre temps, le toit neuf était ressoudé.








Ensuite la mécanique et les ouvrants ainsi que la couche d'impression.






Et à la fin, quand la passion du remontage fut finie, c'était à Tany d'exprimer ses talents de peintre ! Une fois la peinture terminée, là, intervient M. Bastiani Florent qui est sérigraphafiste et qui a fait toute la décoration de l'auto pour arriver a un résultat final splendide !

Un très très grand MERCI a TANY sans qui je ne pourrais pas rouler aujourd'hui, à Céline, ainsi qu'à FLORENT pour cette magnifique déco !

Merci les gars vous assurez grave !

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